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Julia Simon remercie les Norvégiennes
Cet été, Julia Simon avait préféré s’entraîner seule plutôt qu’avec le reste de l’équipe de France. Elle a tout de même pu profiter du soutien d’une équipe nationale : celle des Norvégiennes. « Elle nous avait demandé si elle pouvait venir avec nous pendant notre stage en France et évidemment, nous lui avons dit oui, révèle Ingrid Landmark Tandrevold à Dagbladet. C’était bien pour nous de nous entraîner avec la n°1 mondiale et en plus, on s’est très bien entendues. »
De son côté Julia Simon s’est exprimée après sa médaille d’or sur le sprint : « En voyant Ingrid Landmark Tandrevold, Karoline Knotten et Ida Lien me féliciter, j’ai pleuré, révèle-t-elle. J’ai passé une partie de l’été avec elles, nous sommes devenues amies et les voir m’encourager signifie beaucoup. »
Julia Simon insiste entre autres sur l’amitié qui la lie à Tandrevold. « Elle m’a aidée à parler mieux anglais, elle m’a toujours soutenue et je suis heureuse d’avoir une amie comme elle », affirme la tricolore.
Julia Simon en a profité pour remercier ses adversaires norvégiennes pour leur soutien.
Le secret des biathlètes norvégiens
Intouchables. Les Norvégiens, malgré des fautes sur le tir, ont fait carton plein sur le sprint en empochant l’or, l’argent et le bronze. Pourtant, à quelques heures près, les skis des biathlètes n’auraient pas été aussi rapides. Mais un appel a tout changé.
« Nous ne comprenions pas pourquoi nos skis n’étaient pas assez performants par rapport à ceux des Français après le mixte, c’était à s’en arracher les cheveux, heureusement nous avons pu appeler quelqu’un qui nous a aidé », explique Tobias Dahl Fenre, chef du fartage du biathlon norvégien, à la NRK.
Déçus de leurs performances, les techniciens norvégiens ont en effet tourné le problème dans tous les sens avant de faire appel à une personne extérieure dont ils refusent de révéler le nom. « Je ne peux pas dire qui c’était mais c’est un homme miraculeux, sourit Dahl Fenre. Tout ce que je révèlerai, c’est qu’il vit en Europe centrale, c’est un chimiste mais je ne dirai rien de plus au risque qu’on nous le vole. » Dans le même temps, le chef du fartage norvégien révèle qu’ils font souvent appel à des techniciens extérieurs pour les aider. « Ils sont parfois dans le monde du fartage mais parfois aussi dans la mécanique auto, il y a des profils très variés », continue Dahl Fenre.
« Ils n’ont pas dû beaucoup dormir avant les sprints, réagit quant à lui Johannes Thingnes Bø. La façon dont ils ont réussit à tout changer, à transformer nos skis, c’est impressionnant et je leur serai éternellement reconnaissant de tout ce qu’ils font pour nous. »
Karoline Knotten forfait
Vous l’avez peut être remarqué : Karoline Knotten n’était pas alignée au départ de la poursuite dimanche. Il faut dire qu’elle avait passé une bonne partie de la nuit malade. « Je souffre d’une légère gastro-entérite alors j’ai passé la nuit et la journée d’hier aux toilettes et je n’ai presque rien avalé, explique-t-elle dans les colonnes de VG dimanche matin. Malheureusement, je ne peux donc prendre part à la poursuite mais il y aura d’autres compétitions dans ces Mondiaux. »
Déjà contente de repartir avec l’argent du mixte, Knotten espère être vite remise sur pieds pour essayer de ramener d’autres breloques dans son sac.
Heidi Weng : de l’hôpital au podium
La saison des fondeuses norvégiennes est loin d’être exceptionnelle, à tel point qu’ils réfléchissent à faire venir comme consultantes exceptionnelles Therese Johaug et Marit Bjørgen. Mais de temps en temps, l’une d’entre elles réussit à accrocher le podium.
C’est le cas d’Heidi Weng et Kristine Stavås Skistad à Canmore (Canada) le week-end dernier. Si Weng n’a atteint que la troisième marche du podium vendredi, cela s’apparente pour elle à une vraie victoire. « C’est incroyable, je ne pensais pas y arriver pendant le premier tour et puis j’ai senti que ça allait de mieux en mieux et que je pouvais même viser la première place », raconte-t-elle à TV2.
« Je me suis un peu emballée mais tout de même, sachant que je viens de sortir de l’hôpital, ce n’est pas mal du tout ! », continue la Norvégienne. Heidi Weng souffre en effet d’une infection à l’oreille qui l’a conduite à l’hôpital il y a une semaine. Elle est depuis sous antibiotiques et est donc très fière de ses résultats en ce début de tournée nord-américaine.
Quand Heidi Weng provoque Jonna Sundling
La semaine dernière, Jonna Sundling était l’invitée du podcast suédois Vinterpasset. Elle a confié, lors de l’interview, qu’elle avait été choquée par les propos qu’Heidi Weng lui avaient adressés lors de la compétition d’Oberhof plus tôt cette saison.
« Quand elle m’a dépassée, je l’ai entendue me dire à quel point ma glisse était mauvaise, j’étais choquée, je ne savais même pas quoi répondre, raconte la Suédoise dans des propos rapportés par TV2. Ca n’arrive jamais, on parle très peu pendant la course et surtout pas pour commenter la glisse des autres. »
Surprise, Sundling pense tout de même que Weng ne pensait pas à mal au moment de faire cette remarque. « Heidi est quelqu’un de merveilleux, elle est très drôle et franche, elle dit tout ce qui lui passe par la tête, c’est sûrement pour ça qu’elle m’a ainsi apostrophée pendant la course, continue-t-elle. Quand elle me l’a redit après la course, je n’en étais pas très heureuse, je voyais bien que mes skis n’avançaient pas, je n’avais pas besoin qu’on me le fasse remarquer. »
Interrogée sur l’évènement, Heidi Weng s’est expliquée : « Je ne voulais pas la déranger ou la perturber, j’étais tellement désolée pour elle car il me semblait que toutes les autres Suédoises avaient de bons skis sauf elle », dit-elle à Dagbladet. Elle en a aussi profité pour présenter ses excuses, aussitôt acceptées par Sundling qui se dit en très bons termes avec sa concurrente norvégienne.
Sturla Holm Lægreid : s’isoler des spectateurs pour gagner
L’ambiance à Nove Mesto pour les Mondiaux de biathlon est chaude, brûlante même ! Peut-être un peu trop au goût de certains. Parmi ceux qui se trouvent gênés par les bruits de la foule, Sturla Holm Lægreid a avoué ne pas être fan du bruit des supporters tchèques. « C’est un peu comme être un gladiateur de l’Antiquité qui entre dans le Colisée, on entre dans l’arène entouré de fans en liesse et très bruyants, au point qu’on entend pas toujours les consignes des coachs par exemple », raconte le Norvégien au micro de la NRK.
Tarjei Bø s’était d’ailleurs dit gêné par ce bruit après le relais mixte. Pour le sprint, ils ont donc décidé de prendre les choses en main. « On nous a dit que les zones où sont les staffs seraient moins près des zones spectateurs et au pire, nous écrirons nos messages sur des ardoises », révèlent les frères Bø.
« Je vais sûrement utiliser des bouchons d’oreille, continue Lægreid. J’ai déjà essayé de le faire et ça fonctionne plutôt bien. » Une tactique qu’il a mis en place et qui lui a permis, au moins une partie de la course, de pouvoir faire le vide et se concentrer sur son ski et son tir, le menant ensuite à la victoire. « En tous cas, il faut être préparé sinon, on risque bien de tout manquer et de rester au fond de son lit pour éviter le bruit », commentait le nouveau champion du sprint avant la course.
La photo osée de Simen Hegstad Krüger
Si vous ne l’avez pas vu passer, il y a peu de chance que vous puissiez la retrouver : après sa victoire à Canmore, Simen Hegstad Krüger a posté sur Instagram une photo un peu osée… Qu’il a ensuite supprimé !
Vendredi soir, il s’est en effet montré dans le plus simple appareil, le chapeau de cowboy gagné sur le podium pour seul « sous-vêtement ». « Je suis dans la même chambre que Didrik Tønseth et il a réussi à me persuader que c’était une super idée, raconte Krüger à VG. Mais le lendemain matin, je me suis dit que c’était un peu trop osé pour moi alors j’ai préféré retirer la photo. »
« Oh le lâche ! commente en riant Emil Iversen, qui n’est plus en équipe nationale. Les gars de l’équipe sont aussi bons sur les skis que peu drôles sur les réseaux sociaux. » N’hésitant pas à en rajouter, le Suédois Edvin Anger a proposé de faire la même photo pour célébrer son podium sur le sprint samedi… Sans donner suite, étant finalement aussi peu courageux que Krüger, si l’on écoute Iversen.
Jørgen Nordhagen raccroche les skis
A Planica, mercredi dernier, le Norvégien Jørgen Nordhagen n’a laissé aucune chance à ses adversaires de s’imposer. Le jeune fondeur finit titré champion du monde juniors de la mass-start avec plus de deux minutes d’avance sur ses poursuivants. « C’était une course parfaite pour moi, j’étais bien préparé, le parcours me correspondait, cela n’aurait pas pu se passer mieux », confie Nordhagen à Dagbladet après sa médaille d’or.
Pourtant, le nouveau champion ne rêve pas de plus. Il a même décidé de raccrocher les skis à la fin de l’hiver pour les troquer définitivement contre un vélo ! « J’ai atteint les objectifs que je m’étais fixé », explique-t-il. « Le cyclisme norvégien a bien de la chance ! » commentent quelques experts sur le réseau social X (ex Twitter).
Etonnant choix de la part d’un champion dans le pays du ski de fond. Mais un choix apparemment réfléchi puisqu’il l’avait déjà mentionné avant les Mondiaux juniors à TV2.
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