Vu de Norge : le sommaire
Marit Bjørgen pour sauver l’équipe féminine ?
C’est la grosse annonce de ces derniers jours : l’équipe féminine de ski de fond norvégienne s’est agrandie avec le recrutement de Pål Gunnar Mikkelsplass, ancien coach de Therese Johaug, au poste d’entraîneur adjoint mais aussi et surtout de Marit Bjørgen qui partagera ce poste à 50 %.
« On m’a donné une semaine pour me décider mais je savais que je ne pouvais pas le faire à 100 %, je ne veux pas être autant séparée de mes enfants », révèle Bjørgen au micro de TV2. Elle a aussi dû en parler avec son conjoint, Fred Børre Lundberg, qui devra de nouveau prendre en charge leur famille seul à certains moments. « Mais j’ai été claire avec la fédération sur les jours où je travaillerai et ils ont accepté, de plus, je resterai en grande partie à Oslo, où je vis », ajoute l’ancienne reine du ski de fond. En parallèle, sa carrière d’experte pour Viaplay sera mise sur pause. « Il est impossible de combiner les deux », explique-t-elle à Dagbladet.
Et les retours sont unanimes : ce choix de deux entraîneurs adjoints semble plus que judicieux. « J’ai hâte de travailler avec eux », confie Tiril Udnes Weng. « On ne pouvait pas imaginer une meilleure combinaison de coachs que Pål et Marit, réagit Therese Johaug dans les colonnes de Dagbladet. Ils ont de l’expérience comme athlète et comme entraîneur, ils savent ce qu’il faut pour réussir et ce sera décisif pour les Mondiaux de Trondheim. »
D’autres sont quand même étonnés, comme Petter Northug Jr. « Je ne pensais pas que la fédération réussirait à la recruter mais force est de constater qu’après Skistad et Klæbo, ils ont réussi à avoir Bjørgen et je les félicite de ce coup de maître, commente le fondeur pour TV2. Ca peut être exactement ce dont ont besoin les filles pour l’hiver prochain. »
De son côté, Bjørgen n’a qu’une hâte : commencer à travailler avec l’équipe féminine. « Je veux voir ce qu’elles ont fait, ce qui a fonctionné, ce qui n’a pas fonctionné et comment je peux les aider à tout améliorer », conclut-elle devant les caméras de TV2.
Therese Johaug poussée à revenir par l’arrivée de Marit Bjørgen ?
Avec l’arrivée de Marit Bjørgen comme coach adjointe dans l’équipe nationale féminine, aux côtés de Pål Gunnar Mikkelsplass, les médias ne peuvent s’empêcher de s’interroger : est-ce un indice du retour imminent de Therese Johaug au sein de l’équipe nationale et sur le circuit mondial l’an prochain ?
« Ce choix des deux coachs adjoints est idéal pour elle, ils la connaissent tous deux et peuvent l’aider à revenir aux premières places mondiales mais elle doit prendre cette décision seule », dit ainsi Fredrik Aukland dans les colonnes de Dagbladet.
« Si Therese revient, je ne la coacherais pas, elle a Pål pour ça, confie Bjørgen en conférence de presse. Moi je m’occuperai des plus jeunes de toutes façons mais on continuera de discuter et d’échanger ensemble, comme nous l’avons toujours fait. »
De son côté, Johaug continue de laisser planer le doute. « Je vais devoir très bientôt me décider, reconnaît-elle au micro de la NRK. Laissez-moi encore quelques semaines. » Mais elle confie aussi le même jour avoir ressorti les ski-roues du placard…
« Si elle décidait de revenir, cela profiterait vraiment aux filles et ça me ferait plaisir mais c’est sa décision, elle a toutes les cartes en main pour la prendre », conclut Marit Bjørgen dans son interview pour TV2.
Le record de Ryoyu Kobayashi vu par les Norvégiens
291m. Si la FIS ne considère pas ce record comme officiel, les faits sont là : Ryoyu Kobayashi s’est bel et bien reposé à près de 300m lors d’un évènement organisé par Red Bull. « Très franchement, ce record est aussi officiel qu’il le peut, il l’a posé ce saut ! » réagit Johann Andre Forfang, interrogé sur cet exploit par TV2.
Le sauteur à ski norvégien ne tarit pas d’éloge sur son concurrent japonais : « Il a tout gagné mais je pense quand même que c’est le plus grand moment de sa carrière, on commence le saut à ski pour ce genre de défi, pour repousser les limites toujours plus loin », affirme Forfang.
Le Norvégien espère aussi que cet exploit poussera la FIS à faire mieux et à permettre à tout le circuit mondial de s’affronter sur de plus longues distances sur les tremplins homologués en Coupe du monde. « Red Bull a ramené notre sport à ses racines : chercher à aller plus loin et pas à compenser avec des points l’élan ou le vent, conclut Forfang. Nous assistons à l’un des plus grands moments de l’histoire du saut à ski. »
Silje Opseth va mieux
Le 17 mars, Silje Opseth établissait le nouveau record de distance de saut à ski féminin. Peu de temps avant, elle était victime d’une assez lourde chute qui l’avait blessée au visage mais lui avait aussi laissé une entorse à la cheville.
Moins de deux mois plus tard, Dagbladet a interviewé la Norvégienne. « Ca va bien, je suis redevenue moi-même », sourit-elle, faisant allusion à son visage qui ne présente plus aucune trace du crash. « Mais ce n’est pas mon visage qui m’inquiétait le plus, c’était impressionnant mais ce n’était rien, révèle-t-elle. Ce qui m’embêtait, c’était plutôt ma cheville qui avait une blessure ligamentaire. »
Résultat : sa cheville était enflée et peu mobile. Heureusement, Opseth s’est mise au repos et la situation est presque revenue à la normale. Elle va donc pouvoir reprendre très prochainement l’entraînement avec un nouvel objectif en tête : « Je veux m’approcher des 240 m et sur le long terme, je veux même battre le record masculin, ce sera difficile mais je suis sûre que c’est possible », affirme la détentrice du record à 230,5 m qui vise aussi, évidemment, les prochains Mondiaux à Trondheim l’an prochain.
Astrid Uhrenholdt Jacobsen enceinte
C’est sur Instagram que l’ancienne fondeuse norvégienne a annoncé la bonne nouvelle il y a environ une semaine. Astrid Uhrenholdt Jacobsen attend son premier enfant avec sa compagne Ingebjord Djupnes. « On agrandit la meute », commente-t-elle sur quelques clichés d’elle à ski, le ventre arrondi.
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