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Vu de Norge

Vu de Norge #443 : Therese Johaug en Grèce, Erik Valnes et Simen Hegstad Krüger visent l’or

Avec Vu de Norge et nulle part ailleurs, retrouvez toute l’actualité nordique norvégienne.

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Therese Johaug choisit la Grèce pour s’entraîner

Contrairement à de nombreux fondeurs, Therese Johaug a choisi d’aller dans un pays ensoleillé pour s’entraîner : en Grèce. A moins de deux mois de la reprise hivernale, c’est un choix original que la Norvégienne assume très bien. « Je sais que la plupart de mes coéquipiers ou adversaires s’entraînent en ski roues, en forêt, en altitude… Je fais tout le contraire, rit-elle dans une interview donnée à VG. Je sais aussi que beaucoup de gens parlent, jugent même ce que je fais en se disant que je m’y prends mal mais moi, je le sens bien comme ça. »

Au programme de sa semaine sous le soleil grec : camp d’entraînement intensif avec de la course à pieds, de la boxe, de la musculation… Mais pas de ski ! « J’avais besoin d’une pause dans mon quotidien, de partir de chez moi, de sortir de ma routine et ce camp était l’idée parfaite ! ajoute-t-elle. J’en tire énormément d’énergie finalement, je n’ai plus toute cette charge mentale liée à ma fille, à la culpabilité de la laisser. »

Et pour tous ses détracteurs qui lui rappellent qu’elle ne devrait peut-être pas tant s’entraîner si elle veut arriver en forme au début de l’hiver, Johaug rappelle qu’elle connaît désormais son corps, sait trouver l’équilibre et a d’ailleurs prévu de se reposer au mois d’octobre. « Il est certain qu’on ne peut pas attendre la même chose d’un jeune de 20 ans que de Therese, elle se connaît, elle a de l’expérience et c’est sa force », estime sa partenaire d’entraînement en Grèce, la Suédoise Anna Jönsson Haag.

« Pour moi, ça ne se joue pas en nombre d’heures d’entraînement mais en programmation, je sais quand je peux fournir le plus d’efforts et quand je dois me reposer, j’ai une banque d’information sur mon corps et ma formation à disposition, je n’ai plus qu’à bien l’utiliser en vue de l’hiver ! » conclut Johaug.

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Erik Valnes vise 4 médailles à Trondheim

Aux Mondiaux de Trondheim, plusieurs fondeurs seront des locaux de l’étape. Evidemment, chez les hommes, les médias ne cessent de parler de Johannes Høsflot Klæbo, grand favori, mais aussi du potentiel retour de Petter Northug Jr. Pourtant, il y a un autre local qui pourrait partir en grand favori de ces Championnats : Erik Valnes.

« Il pourrait participer à au moins 4 distances », affirme le sélectionneur de l’équipe nationale, Eirik Myhr Nossum, dans les colonnes de Langrenn.com. Et c’est bien ce qu’espère Valnes : « L’été a été bon, je me sens en forme et prêt pour l’hiver, raconte-t-il aux médias en pleine séance d’entraînement. Je veux m’aligner sur le plus de courses possibles aux Mondiaux. »

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Erik Valnes (NOR) – Manzoni/NordicFocus

Erik Valnes pourrait ainsi prendre le départ évidemment du sprint et du sprint par équipes mais aussi du 10 km et du relais masculin. « Je ne l’imagine pas tout de même aller courir le skiathlon de 20 km et le 50 km », ajoute Nossum.

Une occasion pour le fondeur norvégien de se venger de ses derniers Mondiaux ratés à Planica : après une chute sur le sprint, il n’avait été sélectionné ni pour le sprint par équipes ni pour le relais tandis que ses derniers résultats montrent qu’il est un réel client pour une médaille individuelle tant en sprint que sur un 10 km.


Simen Hegstad Krüger vise l’or aux 50 km

Simen Hegstad Krüger est déjà assuré de concourir sur deux distances différentes aux Mondiaux de Trondheim : le skiathlon de 20 km et le 10 km classique où il est champion en titre à Planica en 2023. Mais c’est une autre victoire qu’il vise : celle au 50 km ! « C’est la distance pour laquelle j’ai les plus grands espoirs de victoire », raconte-t-il au site Langrenn.com.

Surtout que Krüger a une revanche à prendre. Le Norvégien ne comprend en effet toujours pas pourquoi, malgré deux médailles d’or, il n’avait pas été sélectionné pour s’aligner au départ du 50 km classique de Planica. « Nous en avions parlé avec Eirik Myhr Nossum après, j’aime qu’on puisse discuter des sélections mais j’avoue ne toujours pas comprendre pourquoi j’avais été écarté », dit à nouveau le fondeur.

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Alors cet hiver, sera-t-il sélectionné ? « Je suis doué pour me perfectionner et être prêt au moment qui compte, explique Krüger. C’est pour ça que les saisons sans grand évènement, je peux être un peu derrière et revenir sur le devant de la scène au moment des grands rendez-vous. Mais cette année, j’aimerais aussi aller sur de nombreuses étapes de Coupe du monde, c’est la meilleure préparation qu’on puisse avoir. »

Simen Hegstad Krüger préfère quand même prévenir : il lui faudra quelques compétitions pour être au mieux de sa forme car il vise un pic en février pour les Mondiaux. De plus, il a attrapé le covid pour la troisième fois lors de l’intersaison, s’est marié et a déménagé, autant d’évènement qui ont pu retarder sa préparation.


L’avenir de l’équipe nationale inquiète

C’est officiel : au moins deux sponsors de l’équipe nationale norvégienne de ski de fond quitteront le navire après les Mondiaux de Trondheim, dont leur sponsor principal Sparebank 1. Il est donc plus que temps que le ski de fond se trouve de nouveaux sponsors mais ce n’est pas si simple…

« L’atterrissage va être rude, il faut qu’on prenne conscience que le ski de fond ne redeviendra probablement plus le sport n°1 en Norvège », réagit Petter Northug Jr dans des propos rapportés par Dagbladet. Pessimiste, le retraité précise : « Le ski de fond en tant que sport existera toujours mais nous avons besoin, au sein de notre fédération, de personnes qui comprennent la situation critique que nous allons devoir affronter, dit-il. Ils doivent veiller à protéger les athlètes mais se rendre aussi compte que l’intérêt pour le ski de fond a baissé en Norvège comme à l’étranger. »

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Petter Northug Jr (NOR) – Amanda Sotberg/FotoKnof

Enrst Lersveen, commentateur pour Nettavisen, approuve les propos de Northug et va plus loin. « L’avenir s’annonce sombre pour le ski de fond et on voit bien que ça ne va pas s’arranger quand celui dont on parle le plus dans les médias tout l’été et l’automne est un retraité », ajoute-t-il, faisant référence aux nombreux articles sur le potentiel retour au haut niveau de Northug.

« C’est vrai qu’il est difficile de conclure de nouveaux contrats de sponsoring, nous ne le cachons pas », répond Cathrine Instebø, chargée de la question à la fédération.

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« Les athlètes aussi doivent contribuer ! estime de son côté Therese Johaug dans une interview pour VG. Nous avons la responsabilité de partager plus de choses sur notre sport, d’être visibles, entre autres sur les réseaux sociaux. Tout le monde doit comprendre que le monde a changé, que nous devons faire plus d’efforts. »

Les entreprises attendent en effet des athlètes qu’elles sponsorisent de la visibilité et cela ne passe plus seulement par un logo sur une combinaison de ski en compétition. Les sponsors veulent désormais que les athlètes s’affichent sur les réseaux sociaux avec leurs produits.

Therese Johaug essaie ainsi de plus souvent partager son quotidien tandis que Johannes Høsflot Klæbo publie souvent des posts sponsorisés sur Instagram. « C’est important, affirme Johaug. Oui, nous devons skier vite et performer mais nous avons du temps en dehors pour permettre de satisfaire les sponsors et que ceux-ci continuent d’investir dans notre équipe. »

La fondeuse précise tout de même qu’il ne faut pas forcer les athlètes à faire des choses qui ne les mettent pas à l’aise. « Chacun a des qualités, certains aiment les réseaux sociaux, d’autres sont meilleurs pour parler en conférence, il faut jouer avec les qualités et compétences de chacun pour que sponsors comme athlètes soient contents du partenariat, c’est un travail d’équipe », conclut-elle.


Les sauteurs ont perdu en popularité

« Les sauteurs se sont donnés une très mauvaise image dans toute cette affaire », déclare Ernst Lersveen, ancien consultant TV2 et désormais journaliste chez Nettavisen. Le Norvégien est catégorique : en chassant Alexander Stöckl de l’équipe nationale aussi publiquement, les sauteurs à ski de l’équipe nationale n’ont pas gagné en popularité auprès des fans et spectateurs de la discipline.

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« Ils ne méritent pas cette image de personnes amères, acerbes mais ils se sont mis seuls dans cette situation, estime Lersveen dans les colonnes du quotidien Dagbladet. Normalement, quand il y a des frictions entre coachs et athlètes, ce n’est rien, il suffit d’en parler ! Là, ça a tourné au carnage. »

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Marius Lindvik (NOR), Johann Andre Forfang (NOR) – Thibaut/NordicFocus

Sur les réseaux sociaux de l’équipe nationale de saut norvégienne, de nombreux supporters ont en effet comparé les évènements à un couteau planté dans le dos de Stöckl tandis que d’autres affirment qu’ils soutiendront désormais la Pologne (équipe pour laquelle l’Autrichien travaille désormais en tant que directeur sportif).

« Pour regagner la confiance du public, ils auront besoin de reprendre confiance en eux tout d’abord et ensuite de performer sur le tremplin et les gens s’habitueront à voir Stöckl ailleurs et les pardonneront dès les premiers bons résultats », conclut Ernst Lersveen.


Sondre Ringen sur la voie de la guérison

En 2023, lors de la Coupe Continentale de Noël à Engelberg (Suisse), Sondre Ringen chutait lourdement au tremplin. Un accident dont il n’a toujours aucun souvenir près d’un an après mais dont il subit encore les conséquences.

« Je me suis réveillé le lendemain à l’hôpital, j’avais mal partout et j’ai subi trois hémorragies cérébrales ainsi qu’une commotion cérébrale », raconte-t-il à la NRK. Résultat : plus de six mois à ne pas pouvoir faire le moindre effort puisque même se lever et marcher lui provoquait des maux de tête à la limite du soutenable. « J’ai été presque totalement alité jusqu’en juin, continue le sauteur norvégien. J’étais inutile, je ne pouvais rien faire et ça a été très dur à accepter. »

Depuis un peu plus de trois mois, Sondre Ringen peut à nouveau sortir de son lit et faire quelques activités. « Mais quand je suis fatigué, les maux de tête reviennent, je crois que je vais devoir m’y habituer, ajoute-t-il au micro de la chaîne norvégienne, résigné. Tous les personnels médicaux à qui j’ai parlé me disent que ça passera, je ne peux que les croire et attendre. »

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Mais dès le mois d’octobre, le sauteur à ski a un espoir : pouvoir rechausser les skis et remonter en haut des tremplins. « Je ne veux pas que le saut d’Engelberg soit mon dernier, j’aurais beaucoup de travail pour espérer revenir au haut niveau et je verrais où j’en suis quand j’aurais pu de nouveau sauter, conclut Ringen. Mais de toutes façons, peu importe que je décide ou non de continuer ma carrière, je prendrai la décision au tremplin, après avoir sauté. »


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