Riiber sur la compétition ce mardi ?
Demain, les athlètes du combiné nordique s’affronteront sur grand tremplin. Jarl Magnus Riiber sera-t-il de la partie ? Il est sorti d’isolement ce matin et est retourné au village olympique avec trois tests négatifs depuis samedi. Considéré comme « cas contact étroit » désormais, il a le droit de s’entraîner – il a d’ailleurs sauté comme ouvreur ce lundi lors du concours par équipes de saut spécial – et pourrait même prendre part à la compétition.
« Les chances sont désormais beaucoup plus grandes pour qu’il participe au concours, confie Ivar Stuan, directeur sportif norvégien, à la NRK. C’est ce pour quoi nous avons travaillé ces dernières semaines et même toute la saison : pour qu’il soit là aux Jeux. » Il ne faut en revanche pas oublier que cela fait près de 15 jours qu’il n’a pas pu s’entraîner correctement ou skier. De là, peut-il être performant ? « Il faudrait un miracle pour que tout se passe bien mais après tout, pourquoi pas », commente Ivar Stuan.
L’équipe a donc choisi de l’inscrire sur la liste de départ, même sans aucun entraînement officiel à Pékin. L’équipe a la possibilité de l’enlever de la sélection jusqu’à quelques heures avant le départ. Il pourrait aussi participer à la compétition par équipes jeudi.
Le relais norvégien est prêt
La composition du relais masculin norvégien en biathlon est claire. Les frères Bø, Vetle Sjåstad Christiansen et Sturla Holm Lægreid seront au départ. Mais dans quel ordre ? Pour le moment, l’équipe reste muette. « Nous avons un plan A et nous allons sûrement le suivre, explique Per Arne Botnan, directeur du biathlon norvégien, à TV2. En ce qui concerne Lægreid, on doit lui permettre de se manquer au tir une fois sans pour autant le mettre de côté. »
Il devrait prendre le premier relais. « Je suis prêt, c’est la place que je préfère dans le relais et j’ai déjà performé alors j’ai confiance en moi », assure le principal intéressé. Vetle Sjåstad Christiansen, lui, laisse entendre qu’il prendra le dernier relais : « on s’en sort en général bien avec nos deux éléments les plus forts en deuxième et troisième position et la plupart du temps, je ne craque pas quand je suis en dernier relais », affirme-t-il.
L’ordre devrait donc être inchangé par rapport aux derniers relais en coupe du monde ou qu’aux Mondiaux de Pokljuka l’an dernier. Mais Christiansen n’en dira pas plus, assurant que l’ordre ne sera dévoilé que quand l’IBU le demandera. « Nous ne tenons rien pour acquis non plus, nous savons que les autres équipes seront très fortes », rappelle-t-il dans le même temps, prévenant que la Norvège pourrait bien ne pas l’emporter.
Krüger découvre la piste
Rétabli du coronavirus, testé négatif et enfin arrivé en Chine, Simen Hegstad Krüger a pu chausser les skis et tester les pistes olympiques. « J’étais très impatient, confie-t-il à TV2. Je n’y croyais plus vraiment mais je n’ai jamais perdu totalement espoir alors c’est un bonheur d’être ici. »
Le Norvégien devrait s’aligner sur le 50km classique samedi. « Je ne sais pas si je suis assez en forme, j’ai pu m’entraîner normalement mais peut-être pas autant que prévu alors on verra ce que ça donne mais j’ai quelques ambitions », commente le fondeur.
Loin d’avoir abandonné son rêve d’obtenir une nouvelle médaille, Krüger admet que la piste est difficile mais peut lui convenir s’il est en forme. Son entraîneur, Eirik Myhr Nossum, espère en effet que son protégé ira prendre une breloque bien méritée.
Et ailleurs ?
Peu de médailles adjugées en ce début de deuxième semaine. En patinage artistique en couple, la Norvège n’était pas représentée, pas plus qu’en monobob féminin. Restaient le saut acrobatique féminin et le saut à ski par équipes.
Aucune médaille de plus aujourd’hui, donc, pour la Norvège. Elle reste tout de même première du classement des médailles.
Hors piste
Tarjei Bø a déjà obtenu trois médailles lors de ces Jeux olympiques dont deux individuelles, ses toutes premières. Pour cela, il a pris des mesures drastiques pour être sûr de se rendre à Pékin et de ne pas être infecté par le coronavirus. Sa fiancée, Gita Simonsen, raconte ainsi à la NRK qu’elle n’avait le droit de ne ramener aucun plat à emporter à la maison. « Même à la station service, je ne pouvais acheter que des choses emballées dans du plastique mais c’est bon, je vais pouvoir recommencer à manger ce que je veux », sourit-elle.
Un petit sacrifice au vu de la joie qu’elle a ressenti en voyant Tarjei Bø monter sur le podium. « C’est un rêve devenu une réalité, j’ai beaucoup pleuré en le voyant remporter ses médailles », confie-t-elle. Et tant pis pour les dîners en famille ou entre amis manquer, cela valait la peine pour que son biathlète favori puisse accomplir son rêve lors de ses derniers Jeux.
« Et puis, Hedda, la femme de Johannes, était bien moins lotie que moi, continue-t-elle. Elle a dû travailler en distanciel depuis novembre et ils n’ont pas mis leur enfant à la crèche sur la même période pour éviter tous risques d’infection. » Rieur, Tarjei Bø commente : « on n’est clairement pas les fiancés ou maris idéaux, peut-être qu’elles regrettent parfois leur choix », plaisante-t-il. Qu’il se rassure, Greta Simonsen a promis qu’elle pensait que tous les aspects positifs de vivre avec lui l’emportaient sur le négatif. « Je suis très fière de lui », conclut-elle.
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